Partir sur le GR58 avec des enfants, ça peut faire un peu flipper au début. Fatigue, météo changeante, logistique à rallonge… on se demande si on va pas vite regretter. Et pourtant, avec un bon rythme, un brin de souplesse, et un chouette plan camping, ça devient une vraie aventure partagée. Franchement, il y a pire comme colonie familiale.
Alors oui, on parle bien de camper. Pas de s’enchaîner les refuges ou les hôtels. Le GR58, c’est une boucle, une vraie, autour du Queyras. Et cette boucle, elle est parsemée de campings calmes, souvent bien placés, parfois carrément parfaits pour les enfants. Genre le https://campingtolosa.com, à Aiguilles : espace, vue dégagée, petite rivière à deux pas… pas besoin d’en faire des caisses, les gamins y trouvent vite leur bonheur.
Pourquoi le camping peut clairement faire la différence
Première chose : la liberté. En camping, vous gérez votre tempo. Une journée où ça traîne ? Pas grave. Une nuit de pluie ? On se cale mieux dans la tente, on réorganise. Pas de check-in à l’heure, pas de dortoir bondé où on ose à peine chuchoter.
Ensuite, les enfants. Un refuge, c’est souvent silencieux, rigide, pas pensé pour eux. En camping, ils peuvent jouer, bouger, observer les marmottes au loin ou collectionner les cailloux sans déranger personne. Et honnêtement, c’est aussi plus sympa pour les parents : vous respirez, vous cuisinez ce que vous voulez, vous vous créez un petit chez-vous sous les étoiles.
Le matos ? Oui, c’est un peu plus lourd, mais pas insurmontable
Soyons clairs : faire le GR58 en mode camping, avec enfants, ça demande une vraie organisation. Faut pas partir à l’arrache. La tente doit être légère mais fiable (et facile à monter, idéalement sans mode d’emploi de 12 pages). Les duvets doivent tenir chaud — même en plein été, les nuits dans le Queyras peuvent piquer. Et les repas ? On anticipe. Pâtes, semoule, soupes lyophilisées… avec un réchaud qui tient la route. Ne négligez pas le petit déjeuner, c’est ce qui relance les troupes le matin.
Mais c’est pas non plus l’Everest. Vous portez un peu plus, oui. Mais vous gagnez en flexibilité et en ambiance. Et puis, si vraiment ça devient trop, il y a toujours moyen de poser une tente dans un camping à proximité et de faire des boucles plus courtes à la journée.
Quels campings privilégier sur le GR58 ?
On va pas tous les passer en revue ici, mais il y a clairement des spots à cocher. À Ceillac, le camping municipal est bien placé et pas trop grand. À Ristolas, ambiance nature garantie.
Petit conseil : appelez avant. Certains campings ferment tôt ou sont complets en plein été. Et tous n’ont pas des équipements adaptés aux familles (genre sanitaires corrects, coin vaisselle, un minimum d’ombre…).
Et la sécurité dans tout ça ?
C’est souvent LA question qui revient. “Et si mon enfant se blesse ?”, “Et si on se perd ?”. Le GR58 est balisé proprement, la fréquentation est raisonnable (voire calme en semaine), et on capte régulièrement. Mais restez prudents. Appli GPS en poche, trousse de secours complète, et surtout : un itinéraire adapté à leur âge.
Perso, je déconseille de le tenter avec un enfant de moins de 6-7 ans, sauf si vous avez déjà pas mal d’expérience. À partir de 8-10 ans, avec des pauses régulières, c’est faisable. Et même très sympa.
Alors, c’est le bon plan ou pas ?
Si vous cherchez du confort absolu, clairement non. Si vous voulez une expérience plus douce, plus vraie, où les enfants se sentent partie prenante de l’aventure, alors le camping sur le GR58 peut être un super choix. C’est moins cher, plus flexible, souvent plus humain.
Et entre nous : rien ne vaut une veillée sous les étoiles après une journée de marche. Rien.