Franchement, s’il y a bien un truc qui rend le GR58 encore plus magique, c’est la possibilité de poser sa tente (ou son van) dans des endroits de dingue, au cœur du Queyras. Mais attention, tout n’est pas permis, et surtout : tout n’est pas forcément pratique quand on randonne. Du coup, je vous partage ici mes spots préférés, testés et validés, pour combiner rando et camping sans galérer.
Guillestre : le bon point de départ
Si vous arrivez en voiture ou en train, Guillestre, c’est souvent la porte d’entrée du Queyras. Et franchement, c’est super pratique de s’y poser avant d’attaquer le GR58. Le camping-bonsejour.com est pile dans cette logique : calme, bien placé, avec de quoi se poser tranquillement pour préparer son sac avant le départ. Perso, j’y ai passé une nuit la veille de mon départ, ça m’a permis de checker le matos une dernière fois et de bien dormir. Les sanitaires sont propres, y’a un coin pour faire sécher les fringues… Bref, simple et efficace.
Abries-Ristolas : pour couper le GR en douceur
Sur le GR58, le coin d’Abries-Ristolas est souvent une étape sympa pour casser un peu le rythme, souffler, et profiter du cadre. Ici, plusieurs campings existent, et on est vraiment au cœur du Queyras. Le camping municipal d’Abriès, par exemple, c’est pas le grand luxe mais l’accueil est top et l’emplacement génial, à deux pas du Guil. J’aime bien y faire étape au bout de 3-4 jours, ça remet les jambes en place et ça permet de recharger un peu les batteries (et le téléphone, soyons honnêtes).
Saint-Véran : dormir sous les étoiles à 2000 m
Saint-Véran, c’est mythique. « Le plus haut village d’Europe » comme ils disent partout. Y camper, c’est une vraie expérience. Attention, par contre, le camping sauvage est très limité (parc naturel oblige). Le camping municipal de Saint-Véran est du coup une excellente option. On est à deux pas du centre, avec cette vue incroyable sur les crêtes dès le lever du soleil. Préparez-vous quand même : les nuits peuvent être franchement fraîches même en plein été. J’y ai dormi mi-juillet, il faisait 3°C au petit matin. Heureusement que j’avais mon duvet -5°C…
Ceillac : l’étape paisible entre deux grosses montées
Perso, Ceillac c’est un peu mon coup de cœur. Le village est hyper charmant, et après les grosses étapes de la Crête de Chambrettes ou du Col Fromage, y poser la tente fait un bien fou. Le camping Les Mélèzes, juste à l’entrée du village, est super pratique. Il y a de l’ombre (précieux en été), des emplacements assez plats (ce qui n’est pas toujours gagné en montagne), et même une petite épicerie à 5 minutes à pied pour refaire le plein.
Molines-en-Queyras : la base pour les variantes
Si vous prévoyez de faire quelques variantes du GR58, notamment du côté du Col Agnel ou du Pain de Sucre, Molines est un bon camp de base. Le camping de la Bâtie, pas très grand, est bien placé pour rayonner. Ici, c’est plus calme, presque un peu hors du temps. Une fois, on a eu droit à une nuit d’orage mémorable, avec l’écho des éclairs sur les crêtes. Ambiance garantie. Pensez juste à vérifier la météo avant d’y planter la tente.
Le bivouac : possible mais réglementé
Évidemment, le Graal pour beaucoup sur le GR58, c’est de bivouaquer en pleine nature. Oui, c’est possible… mais sous certaines conditions. Entre 19h et 9h, en restant à distance des sentiers et hors des zones protégées sensibles. Honnêtement, quelques secteurs autour du Col de Furfande ou du Col de Péas offrent des spots de bivouac incroyables (ciel étoilé de fou assuré). Mais toujours avec respect et discrétion. On ne laisse rien, pas de feu, et on se fait tout petit.
En résumé
Le Queyras, c’est un terrain de jeu fabuleux pour randonner et camper sur le GR58. Que vous soyez plus camping aménagé pour le confort, ou bivouac sauvage pour l’aventure, il y a de quoi faire. Le tout, c’est de bien planifier, de respecter les règles du parc naturel, et de profiter à fond de ces paysages incroyables. Allez, bonne rando et bonnes nuits sous les étoiles !